• Le ciel s'obscurcit. Des nuages gris et tristes s'avancent. Dans quelques instants, les rayons du soleil doré ne viendront plus caresser mes cheveux. Le ciel, bleu jusqu'à présent, noirci, et laisse les nuages l'assiéger. Ces derniers, satisfaits de leur victoire, se mettent à pleurer. Non, pas de chagrin, mais de joie, du moins c'est ce que l'on pourrait croire. Ils pleurent et leurs larmes froides viennent s'écraser sur mon visage chaud. Bientôt, le soleil reprendra son territoire, méchamment conquis. Tandis que les nuages se vident de leur eau, j'attends, persuadée que le ciel bleu parviendra à pointer le bout de son nez. J'attends et souris. Pourquoi me direz-vous? Eh bien, je ne sais pas vraiment. Ce que je sais, c'est qu'il ne faut jamais laisser passer une occasion de sourire. Alors je souris. La pluie est de plus en plus abondante, de plus en plus bruyante. Mais je reste là, couchée dans l'herbe verte, à attendre que les nuages sonnent le clairon pour annoncer la retraite.

    Texte écrit le 16 Janvier 2015


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